F.A.Q
F.A.Q - Centre d'imagerie médicale Paris
- Votre ordonnance ou le courrier pour le radiologue (si vous en avez un).
- Votre carte vitale ou par défaut votre attestation de sécurité sociale.
- Votre attestation de déclaration de médecin traitant.
- Vos anciens examens relatifs à votre pathologie.
- Les résultats sanguins et/ou d’urine si demandée.
- Un moyen de paiement : carte bancaire, chèque ou espèce.
- Votre produit de contraste pour l’IRM et le scanner (si demandé) ou autres produits pour les examens interventionnels que la secrétaire vous a remise lors de votre prise de rendez vous.
- Connaître le nom de votre médecin traitant déclaré (si vous en avez un).
- Pour les femmes en âge de procréer, merci de nous indiquer s’il y a une possibilité de grossesse ou si vous allaitez.
Le lieu de rendez-vous dépend de l’examen pratiqué.
Centre d’imagerie Goumot&Associés
Mammographie, Macrobiopsie sous tomosynthèse, ostodensiométie, échographie et échographie Obstétricale
9 Rue Daru, 75008 Paris
Tél. : +33 (0)1 42 27 00 62
IRM Clinique Turin
Pour tous vos examens d’IRM
9 rue de Turin, 75008 Paris
Tél. : +33 (0)1 45 30 59 96
Clinique Internationale du Parc Monceau
Radiologie, Scanner et Échographie
21 rue de Chazelles, 75017 Paris
Tél. : +33 (0)1 48 88 26 10
Vous pouvez prendre rendez-vous directement sur Doctolib ou en appelant le Centre Goumot&Associés au : +33 (0)1 42 27 00 62.
Attention : pour les examens d’Hystérosalpingographie, de Macrobiopsie sous Tomosynthèse et Microbiopsie, la prise de rendez-vous se fait uniquement par téléphone ou directement à l’accueil du centre.
Oui, sauf si vous souhaitez qu’il ne lui soit pas envoyé. Goumot&Associés peut également l’envoyer à d’autres médecins si vous le souhaitez.
Endométriose
L’endométriose est une pathologie fréquente de l’adolescente et de l’adulte. Pourtant elle reste une pathologique parfois mal repérée pouvant conduire à une errance diagnostique de plusieurs années. Depuis dix ans une médiatisation importante de l’endométriose, accompagnée par le développement d’associations pertinentes a permis une meilleure prise en compte de la souffrance générée par cette pathologie.
Cette prise de conscience ne doit pas faire perdre de vu qu’il s’agit d’une pathologie de diagnostic difficile nécessitant l’intervention de radiologues experts en endométriose comme cela est inscrit dans les recommandations conjointes de l’HAS et du collège national des gynécologues de France datant de 2017.
Endométriose : vos questions
Les principaux symptômes évocateurs d’endométriose sont des douleurs pelviennes chroniques telles que :
- Des douleurs intenses récurrentes pendant les règles (appelée dysménorrhées).
- Des douleurs profondes et souvent positionnelles durant les rapports sexuels (appelée dyspareunies).
- Parfois des douleurs à la défécation durant les règles.
- Parfois des signes fonctionnels urinaires cycliques durant les règles
- Une infertilité associée
Si vous présentez un ou plusieurs de ces symptômes, il convient de consulter votre médecin qui pratiquera un examen clinique gynécologique orienté ; si il le juge nécessaire il prescrira des examens complémentaires adaptés :
- Une échographie endovaginale réalisée par un échographiste référent c’est à dire ayant l’expérience de cette pathologie.
- Et/ou une IRM pelvienne interprétée également par un radiologue référent.
Il s’agit d’une maladie bénigne. Il n’y a pas de lien entre endométriose et cancer. Cependant en fonction de l’intensité des symptômes il peut s’agir d’une maladie handicapante, altérant votre qualité de vie. Ces symptômes ne sont pas proportionnels à l’étendue de la pathologie en imagerie.
Non. L’endométriose n’est pas synonyme de stérilité. Certaines patientes atteintes d’endométriose pourront avoir des difficultés à concevoir ; c’est pourquoi cette pathologie doit s’inscrire dans une prise en charge globale incluant une aide à la procréation si nécessaire. Des solutions efficaces existent.
L’échographie endovaginale a d’excellentes performances diagnostiques dans la pathologie endométriosique à condition qu’elle soit réalisée par un radiologue expert ; L’IRM nécessite également des compétences spécifiques dans le domaine de l’endométriose, mais les études ont montré que la courbe d’apprentissage est plus rapide et elle est un peu moins dépendante du degré d’expertise du radiologue. Cependant chez certaines patientes les deux examens seront nécessaires et complémentaires :
- En cas d’atteinte très subtile : il peut y avoir une discordance entre ces deux examens, et seule l’échographie ou l’IRM détecteront une anomalie discrète.
- En cas d’atteinte extensive : l’IRM viendra systématiquement compléter le bilan, car elle explore plus largement la cavité pelvienne.Enfin dans le cas particulier des atteintes de la paroi digestive l’échographie endovaginale peut avoir des performances diagnostiques supérieures à l’IRM.
Non. Une endométriose superficielle isolée peut être méconnue par ces examens. Les performances diagnostiques de l’échographie et de l’IRM réalisées sont excellentes pour détecter l’endométriose profonde et ovarienne même subtile. Il existe 3 formes d’endométriose qui sont souvent intriquées :
- L’endométriose superficielle : correspondant à des petites taches de sang secondaires à la présence de cellules endométriosiques sur l’enveloppe translucide recouvrant les organes, le péritoine.
- L’endométriose profonde : correspondant à du tissu cicatriciel, des glandes de tissu endométrial et des taches de sang en profondeur sous le péritoine siégeant par ordre de fréquence sur les ligaments utéro-sacrés qui suspendent l’utérus au sacrum, le fond du vagin, la paroi du haut rectum – sigmoïde voire la vessie.
- L’endométriose annexielle : correspondant à la présence de kystes hémorragiques dans les ovaires ou une dilatation hémorragique des trompes.
Le radiologue intervient à trois niveaux dans le parcours de soins de l’endométriose incluant : le diagnostic positif, le bilan lésionnel exhaustif avant une éventuelle prise en charge chirurgicale et le suivi post-thérapeutique.
Non. La période du cycle et en particulier la période des règles n’améliore pas la détection des lésions d’endométriose.
Oui. Une préparation digestive préalable par lavement rectal (Microlax) réalisée au domicile 3heures environ avant l’examen permet d’améliorer la qualité des images et les performances diagnostiques. Cette préparation est simple et indolore. L’examen sera idéalement réalisé vessie peu remplie. L’opacification vaginale ou rectale durant l’examen est INUTILE et ne sera pas pratiquée dans notre centre.
Une injection de produit de contraste gadoliné est inutile pour le diagnostic d’endométriose. Cependant une injection sous cutanée ou intraveineuse d’antipéristaltiques intestinaux est recommandée en début d’examen; elle permet de diminuer le mouvement des anses digestifs et d’améliorer la qualité des images.
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Hysterosalpingographie
L’hystérosalpingographie est une radiographie spécialisée de l’utérus et des trompes. Le principe est d’introduire par le vagin dans la cavité utérine un produit stérile radio-opaque aux Rayons X en particulier pour évaluer la perméabilité des trompes.
Hystérosalpingographie : l'examen
L’examen doit être réalisé entre le 6ème et le 12ème jour du cycle menstruel. Des ordonnances vous seront transmises lors de la prise de rendez-vous pour : la réalisation d’une prise de sang avec dosage des bêta HCG dans les 48heures avant l’examen. Il conviendra également de ne pas avoir de rapports sexuels entre la prise de sang et l’examen. La prise d’un antibiotique à visée préventive : le matin du geste à poursuivre 48 heures après le geste La prise d’un antispasmodique type Spasfon : elle est recommandée pour limiter les douleurs. Prévoir une serviette hygiénique à utiliser au décours de l’examen.
Vous êtes accueillie par le manipulateur qui s’occupe de vous fournir une information détaillée sur le déroulement de l’examen. Dès que vous êtes en confiance, l’installation peut débuter et le radiologue vous rejoint pour débuter l’examen. Vous êtes allongée sur le dos en position gynécologique sur une table de radiographie. Vous aurez au préalable retiré vos vêtements du bas et porterez une blouse jetable. L’intégralité du matériel utilisé est à usage unique. L’examen débute par une toilette antiseptique de la vulve et du périnée. Il se poursuit par un touché vaginal puis par la mise en place d’un spéculum en plastique jetable. Dès que le col utérin est dégagé et désinfecté, un dispositif de petite taille stérile est introduit par l’orifice cervical et le produit de contraste est injecté. Un contrôle radiologique par scopie et des clichés (peu nombreux pour limiter l’irradiation) sont réalisés à certaines étapes de l’injection lente du produit de contraste.
Cet examen dure en moyenne 20 minutes, il peut varier en fonction de votre anatomie gynécologique. Comptez 1 heure en moyenne de passage dans notre centre. Vous sortez au décours du geste sans surveillance particulière. Une activité normale peut être reprise.
Les incidents les plus couramment rencontrés :
Des douleurs pelviennes à type de crampes transitoires peuvent survenir, atténuées par la prise de médicaments antispasmodiques. De faibles saignements dans la journée qui suit la réalisation de l’examen. Des incidents très rares peuvent survenir comme: Un malaise vagal passager, une personne sera toujours présente à vos côtés durant le déroulement de l’examen.
Une infection génitale dont le risque est minime compte tenu de la prise d’un traitement antibiotique préventif systématique.
Des manifestations allergiques au produit de contraste iodé injecté exceptionnel, car celui-ci n’est pas injecté par voie intraveineuse.
L’EXPOSITION AUX RAYONS X :
En matière d’irradiation aucun risque n’a pu être démontré compte tenu des faibles doses utilisées. Des précautions sont prises pour limiter au strict minimum la zone examinée. Le nombre de clichés réalisés durant l’examen est réduit au strict nécessaire. À titre d’exemple, un cliché correspond à l’exposition moyenne naturelle subie lors d’un voyage de 4 heures en avion.
Dès l’analyse des images, le radiologue vous fournira une information orale et un compte rendu écrit accompagnant les clichés pris durant l’examen. Un double sera transmis au médecin-prescripteur. Des études ont montré que cet examen pouvait être favorable à la survenue d’une grossesse en raison du lavage tubaire et de l’effet bactériostatique du produit de contraste. Des rapports sexuels au décours de l’hystérosalpingographie sont recommandés.
Une grossesse en cours contre-indiqué strictement cet examen. Une infection génitale en cours justifie d’attendre la guérison avant d’envisager cet examen. Une intolérance au produit de contraste iodé : une alternative est l’utilisation de produit de contraste gadoliné.
Macrobiopsie sous tomosynthèse
Au décours d’une mammographie réalisée dans le cadre d’un dépistage ou d’un symptôme mammaire, certaines anomalies radiologiques peuvent être identifiées et nécessiter un complément d’exploration par macrobiopsie. La macrobiopsie est réalisée le plus souvent pour prélever des dépôts de calcium regroupés et dont il faut déterminer la nature. Elle peut aussi concerner des anomalies radiologiques appelées distorsions ou des asymétries focales de densité. L’analyse anatomopathologique va permettre d’établir un diagnostic et ainsi confirmer ou d’infirmer le caractère pathologique de l’anomalie radiologique.
La Macrobiopsie sous tomosynthèse : l'examen
Il n’est pas nécessaire d’être à jeun avant une macro biopsie. Il est important d’apporter l’intégralité de votre dossier sénologique le jour de la biopsie. Une ordonnance vous aura été transmise lors de la prise de rendez-vous afin que vous vous munissiez du produit anesthésiant, d’une poche de sérum physiologique utilisé lors du geste et de d’un tube d’Arnica; il s’agit d’un traitement homéopathique en granules à sucer à débuter la veille de l’examen et à poursuivre 48 heures après afin de limiter le risque d’hématome.
La macrobiopsie sous tomosynthèse est réalisée par le radiologue assisté par une manipulatrice sous contrôle mammographique. Tout est organisé minutieusement pour vous accompagner.
Vous êtes accueillie par l’équipe para-médicale qui s’occupe de compléter les informations de la fiche qui vous a été transmise lors de la prise de rendez-vous. Dès que vous êtes en confiance, l’installation peut débuter.
Un gage de bonne technique passe par le maintien du sein par une compression légère (moins franche que pour la mammographie) garantissant une bonne immobilisation et permettant de cibler avec précision la zone à prélever.
La technique de tomosynthèse permet de cibler plus rapidement la zone de prélèvement et de biopsier des images parfois difficiles à localiser comme les distorsions ou les asymétries. Le choix de la voie est d’abord guidé par le siège de l’anomalie. On privilégiera toujours la position couchée. Avec soin, la manipulatrice vous positionnera le plus confortablement possible afin que vous puissiez rester immobile.
Le geste est réalisé sous asepsie rigoureuse (désinfection soigneuse de la peau, port de gants stériles, utilisation de matériel stérile à usage unique). Dès que la cible est localisée avec précision, une anesthésie locale efficace est réalisée de la peau jusqu’à la cible afin de garantir un geste indolore.
Un contrôle radiologique permet de vérifier que la cible n’a pas été déplacée par l’anesthésie locale. Le passage de l’aiguille est responsable d’une petite ouverture de la peau de 1 à 2 mm qui ne nécessite pas de point de suture et qui ne laissera le plus souvent aucune cicatrice.
Le prélèvement terminé un repère métallique amagnétique et sans titane de taille millimétrique peut, dans certains cas, être laissé en place si le signal radiologique a été effacé par la biopsie.
Au terme du geste, vous êtes conduite dans une salle de repos pour bénéficier d’une compression manuelle pendant 10 minutes puis d’un pansement compressif peu volumineux qui, laissé en place 48heures, empêchera la constitution d’un hématome.
Le geste incluant l’installation et le pansement dure 30 minutes environ. Prévoyez 1 heure de passage dans notre cabinet. Vous sortez au décours du geste sans surveillance particulière. Vous pourrez conserver une activité douce le jour même et reprendre une activité physique normale au bout de 48 heures.
Compte tenu du caractère irradiant de la mammographie une grossesse doit impérativement être signalée.
La prise d’un traitement anti-agréant plaquettaire simple (Aspégic) doit être précisée à votre radiologue, mais la réalisation de ce prélèvement ne nécessite pas d’interrompre votre traitement (selon les recommandations HAS 2013).
En cas de double anti-agrégation plaquettaire (Aspégic ET Plavix) l’avis du médecin référent est nécessaire afin de ne maintenir que le traitement par Aspégic (selon les recommandations HAS 2013).
La prise d’un traitement anticoagulant (Previscan, Sintrom Pradaxa ou Xarelto) un relai par héparine devra être réalisé par votre médecin traitant ou cardiologue.
Une allergie à la Xylocaïne est rare, mais doit être absolument précisée, car elle constitue une contre-indication à l’anesthésie locale classique.
Très rares.
Afin de déceler et de prévenir le risque de malaise passager une personne sera toujours présente à vos côtés durant le déroulement de l’examen. Une douleur d’intensité faible à modérée peut apparaître au décours après que l’effet du produit anesthésiant se soit estompé. Celle-ci répond aux antalgiques simples. Un hématome peut survenir sans signe de gravité en particulier en cas de prise de traitement antiagrégant ou anticoagulant : afin d’éviter ou de limiter au maximum la constitution d’un hématome, une compression de la région ponctionnée sera réalisée durant 10 minutes et le pansement compressif sera gardé 48 heures.
Les complications infectieuses sont tout à fait exceptionnelles compte tenu des mesures d’asepsies observées.
La macrobiopsie est une technique spécifique peu invasive et rapide permettant d’accéder à des images radiologiques ne présentant pas de traduction en échographie. Elle permet d’analyser la nature d’une lésion sans avoir recours à une biopsie chirurgicale. Elle fait partie des recommandations de bonnes pratiques de l’INCA. D’autre part si une intervention chirurgicale est nécessaire au décours elle aura permis de la planifier correctement.
Le prélèvement conditionné dans un pot de formol est envoyé au laboratoire d’anatomopathologie pour l’analyse spécifique. Les résultats sont adressés au médecin-prescripteur sous 8 jours. Un double nous est adressé et nous nous assurons d’une concordance entre le résultat de la biopsie et l’image ciblée. Une mammographie du sein prélevé est également réalisée à J8 pour vérifier que le petit marqueur est en place.
IRM Pelvienne
L’IRM pelvienne représente l’imagerie de seconde intention de la plupart des pathologies gynécologiques. Elle intervient aussi bien dans la prise en charge diagnostique que dans l’aide à la décision thérapeutique. Son essor ces dernières années est lié aux progrès techniques ayant permis d’obtenir des images de qualité en un temps limité. Elle nécessite l’intervention de radiologues experts ayant bénéficié d’une formation spécifique en imagerie de la femme, de mise à jour régulière et d’une pratique quotidienne de cette discipline.
L'IRM Pelvienne : l'examen
L’IRM pelvienne représente l’imagerie de seconde intention de la plupart des pathologies gynécologiques. Elle intervient aussi bien dans la prise en charge diagnostique que dans l’aide à la décision thérapeutique. Son essor ces dernières années est lié aux progrès techniques ayant permis d’obtenir des images de qualité en un temps limité. Elle nécessite l’intervention de radiologues experts ayant bénéficié d’une formation spécifique en imagerie de la femme, de mise à jour régulière et d’une pratique quotidienne de cette discipline.
Après avoir retiré vos vêtements, vous conserverez vos sous-vêtements à condition qu’ils ne contiennent pas d’éléments métalliques. Vous porterez une blouse et des protèges pieds en papier à usage unique. Vous serez installée en position couchée sur le dos. Une antenne dédiée sera positionnée sur votre ventre. Afin d’améliorer la qualité des images : une contention abdominale sera appliquée par l’intermédiaire d’une sangle sur la paroi abdominale antérieure. Une injection sous cutanée ou intraveineuse d’antipéristaltiques intestinaux sera réalisée en début d’examen afin de limiter le mouvement des anses digestives. La pose d’une voie veineuse périphérique n’est pas systématique, elle sera nécessaire si une injection de produit de contraste gadoliné est justifiée. Dans le cas particulier de l’IRM réalisée pour exploration de prolapsus pelvien : une opacification du vagin et du rectum par du gel échographique à l’aide de seringues préremplies est nécessaire; cette manoeuvre pourra être réalisée par vos soins ou à l’aide du manipulateur sur la table d’examen.
Selon l’indication de l’IRM l’acquisition des images durera entre 10 et 20 minutes.
Notre centre dispose de deux IRM haut champ 1,5Tesla Siemens Avanto Fit. Des séquences morphologiques dans différents plan d’acquisition seront réalisées dans un premier temps. Des séquences fonctionnelles spécifiques (séquence de diffusion, séquence de perfusion) et des séquences volumiques après injection de produit de contraste gadoliné pourront compléter ce bilan morphologique si une caractérisation lésionnelle est nécessaire.
Les contres indications de l’IRM sont essentiellement liées aux champs magnétiques utilisés qui ne permettent pas l’exposition des patients porteurs : de stimulateurs cardiaques (pace maker, défibrillateur) , de neurostimulateurs, d’implants cochléaires. D’anciennes valves cardiaques métalliques (le matériel plus récent ne présente pas de risque de dysfonctionnement). De corps étrangers métalliques oculaires. Une allergie vraie au gadolinium est également une contre indication. Durant la grossesse l’injection de produit de contraste gadoliné doit également être proscrite.
Des nausées peuvent rarement survenir après l’injection de Glucagen et sont spontanément résolutives. Une allergie au produit de contraste gadoliné : très rare. Si une réaction allergique se produit, elle ne revêt pas de caractère de gravité dans la quasi-totalité des cas et consiste en une éruption cutanée de type urticaire résolutive spontanément. Nous vous surveillons jusqu’à amélioration des symptômes. Exceptionnellement, une réaction allergique plus grave peut survenir : nous disposons du matériel d’Urgence et en particulier de seringues d’adrénaline prêtes à l’emploi. Notre clinique dispose d’un service de soins intensifs avec des cardiologues réanimateurs prêts à intervenir dans des délais extrêmement brefs.
Des explications et un résultat oral vous sont communiqués devant la console d’interprétation par le radiologue au décours de votre examen. Un compte rendu écrit vous est remis accompagné d’un CD ROM et d’images papier. Un double est envoyé au prescripteur.
Où passer cet examen ?
IRM Turin
9 rue Turin, 75008 Paris
+33 (0)1 45 30 59 96
Lundi – Vendredi 09:00 – 19:30
Samedi 09:00 – 12:00
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Échographie Pelvienne
L’échographie pelvienne, endovaginale, est l’examen de première intention de toutes les pathologies gynécologiques. Cette technique nécessite une formation spécifique approfondie. Notre pratique quotidienne et quasi exclusive de l’imagerie gynécologique ainsi que l’enseignement de cette discipline sur le plan universitaire nous permettent de nous inscrire dans le niveau 3 de compétence selon les recommandations européennes des Sociétés Ultra-sonores et gynécologiques (les échographistes de « niveau 3 » ou « experts » consacrent une grande partie de leur activité professionnelle à la pratique et à l’enseignement de l’échographie gynécologique).
L'Échographie pelvienne : l'examen
Il n’est pas nécessaire de boire de manière inhabituelle avant l’examen. La période du cycle durant laquelle vous devez réaliser cet examen peut être indiquée sur votre ordonnance par le médecin prescripteur. Si ce n’est pas le cas, vous pouvez passer votre examen à n’importe quel moment du cycle.
Vous êtes installée en décubitus dorsal sur une table d’échographie gynécologique. Vous aurez au préalable retiré le bas, sous-vêtement inclus. Vous pouvez être couverte par un drap de papier jetable si vous le souhaitez. L’examen est pratiqué dans un premier temps par voie abdominale pour exploration des reins, de la vessie et de la cavité pelvienne. Dans un second temps et après information « éclairée », l’examen est réalisé par voie endovaginale. Un protège sonde stérile recouvre la sonde. Entre chaque examen notre sonde est nettoyée à l’aide d’une lingette puis par UV-C dans l’appareil Germitec pour un haut niveau de désinfection. L’introduction de la sonde est douce et indolore.
L’examen dure en moyenne 20 minutes.
Notre centre d’imagerie médicale est doté de la dernière version de l’échographe Général Electrique Voluson E10 Expert installé en novembre 2019, dont les performances sont excellentes dans le domaine gynécologique et obstétrique, nous conférant confiance et efficacité dans notre pratique.
Le radiologue vous délivre une information sur les données de votre échographie tout au long de l’examen. Un compte rendu vous est remis au décours et un double est transmis à votre médecin. Le recours à une IRM pelvienne complémentaire pourra être jugé nécessaire dans certains cas pour compléter les données de l’échographie. Vous en discuterez avec votre médecin.
Aucune. L’examen sera réalisé par voie sus-pubienne chez les patientes vierges.

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IRM Mammaire
L’IRM mammaire est un examen indolore. Il s’agit d’une technique utilisée à toutes les étapes de la prise en charge du cancer du sein et possède d’excellentes performances diagnostiques.
Elle est réalisée dans le cadre du dépistage chez les femmes à risque, pour guider une biopsie, pour préciser une anomalie clinique sans traduction mammographique ou échographique, pour explorer un sein inflammatoire sans lésion retrouvée à la mammographie ou à l’échographie, pour réaliser un bilan d’extension locorégionale, évaluer une réponse thérapeutique, rechercher une récidive ou vérifier l’intégrité d’une prothèse mammaire après reconstruction. Toutefois, malgré son caractère non irradiant, il ne s’agit pas d’un examen systématique dans le diagnostic du cancer du sein et ne remplace pas la mammographie ni l’échographie mammaire.
l'IRM mammaire : l'examen
L’examen doit être réalisé entre les 7ème et 12ème jours après le premier jour des règles pour limiter le rehaussement « physiologique » de la glande mammaire potentiellement masquant. Vous devez vous munir de votre dossier sénologique avec votre précédente mammographie.
Une ordonnance vous aura été transmise lors de la prise de rendez-vous afin de vous munir du produit de contraste gadoliné.
Il n’est pas nécessaire d’être à jeun. Néanmoins, pour votre confort il est préférable de limiter l’ingestion d’aliments dans l’heure précédant l’examen pour votre confort.
Avant votre entrée en salle d’examen, on vous indique les vêtements que vous devez retirer. Aucun bijou, barrette à cheveux, piercing ne doit être gardé. On vous demande également de retirer vos prothèses auditives ou dentaires si vous en avez. Vous laissez, dans une cabine fermée à clé, vos vêtements ainsi que vos objets personnels.
Quelques questions vous sont posées, afin de s’assurer que vous n’avez ni pile cardiaque (pacemaker), ni valve cardiaque, ni corps étrangers métalliques oculaires.
Une injection de produit de contraste est nécessaire pour cet examen. Une voie veineuse périphérique est posée avant le débuter de l’examen.
Une fois entrée dans la salle, notre équipe médicale vous installe en décubitus ventral. Face contre le lit, vos seins sont positionnés dans une antenne mammaire dédiée sans compression.
Le positionnement est une étape fondamentale, une bonne technique passe par une immobilité absolue durant l’examen. La qualité du résultat est étroitement liée à la qualité des images acquises, c’est pourquoi votre coopération est importante et il vous sera demandé d’essayer de rester parfaitement immobile. Dans certains cas, notre équipe médicale peut vous demander de retenir votre respiration, le temps de quelques secondes. L’appareil étant très bruyant lorsque l’examen est en cours, vous disposez d’un casque sur les oreilles pour que l’examen vous soit plus agréable. Afin que vous puissiez, rentrer en contacte à tout moment avec l’équipe médicale, vous disposez également d’une sonnette dans la main.
Pour ce qui est de la technique, des séquences morphologiques en coupes fines sont réalisées suivies de séquences dynamiques après injection de gadolinium avec un post-traitement associant l’analyse de séquences de soustraction pour mieux détecter des rehaussements anormaux et des séquences en MIP 3D.
Vous restez en moyenne 15 à 20 minutes dans la salle d’examen. Comptez cependant 1h30 de passage dans notre centre.
L’IRM mammaire se pratique dans des centres spécialisés. Nos IRM mammaires sont réalisées sur une IRM haut champ 1,5 Tesla Siemens Avanto Fit, installée en 2018, équipée d’une antenne mammaire dédiée.
Les contre-indications de l’IRM sont essentiellement liées aux champs magnétiques utilisés qui ne permettent pas l’exposition des patients porteurs :
- De stimulateurs cardiaques (pace maker, défibrillateur), de neurostimulateurs, d’implants cochléaires.
- D’anciennes valves cardiaques métalliques ( e matériel plus récent ne présente pas de risque de dysfonctionnement).
- De corps étrangers métalliques oculaires.
- Une allergie vraie au gadolinium est également une contre indication.
- Durant la grossesse l’injection de produit de contraste gadoliné doit également être proscrite.
Une allergie au produit de contraste gadoliné est très rare. Si une réaction allergique se produit, elle ne revêt pas de caractère de gravité dans la quasi-totalité des cas et consiste en une éruption cutanée de type urticaire résolutive spontanément. Nous vous surveillons jusqu’à l’amélioration des symptômes.
Exceptionnellement, une réaction allergique plus grave peut survenir : nous disposons du matériel d’urgence et en particulier de seringues d’adrénaline prêtes à l’emploi. Notre clinique dispose d’un service de soins intensifs avec des cardiologues-réanimateurs prêts à intervenir dans des délais extrêmement brefs.
Des explications et un résultat oral vous sont communiqués devant la console d’interprétation par le radiologue au décours de votre examen.
Un compte rendu écrit vous est remis accompagné d’un CD ROM et d’images papiers; le compte rendu comportera une conclusion avec un classement BIRADS et une synthèse exposant clairement les résultats de l’examen et la prise en charge éventuelle.
Un double est envoyé au prescripteur.
Au décours de l’IRM mammaire, des examens complémentaires peuvent être prescrits tels qu’une échographie ou des clichés mammographiques ciblés sur une zone ayant attiré l’attention et pouvant conduire à des prélèvements.
Comment faire en cas de claustrophobie ?
La claustrophobie vraie est rare. Le manipulateur prend le temps de vous rassurer et met à votre disposition une sonnette permettant d’interrompre l’examen à tout moment s’il devient intolérable. N’hésitez pas à demander un traitement anxiolytique ou légèrement sédatif à votre médecin que vous prendrez avant l’examen.

J’ai un antécédent de cancer du sein, dois-je réaliser des IRM mammaires dans le cadre de ma surveillance annuelle ?
Aucun test diagnostic n’est parfait. Cette règle s’applique également à l’IRM mammaire. Des cancers peuvent être manqués, en particulier du fait d’un rehaussement glandulaire masquant; c’est pourquoi il est recommandé de réaliser cet examen entre le 7ème et le 12ème jour après le premier jour des règles.
L’IRM mammaire a-t-elle un intérêt dans l’exploration des implants mammaires ?
Oui. L’IRM mammaire avec réalisation de séquences spécifiques dites « siliconiques » ne nécessitant pas d’injection de produit de contraste gadoliné est un excellent examen pour détecter une rupture ou une fuite de silicone par usure des parois de vos prothèses mammaires.
Y a-t-il un risque lié au champ magnétique ?
Non. Il n’y a pas de risque lié au champ magnétique sur le fonctionnement de vos organes. Les contre-indications liées au champ magnétique ont été décrites dans le paragraphe concerné. Un interrogatoire systématique par le manipulateur et un questionnaire détaillé des contre-indications vous est remis en salle d’attente avant l’examen.
Y a-t-il un risque lie a l’injection de produit de contraste gadoline ?
Des études ont montré que de faibles quantités de gadolinium sont retenues dans le tissu cérébral après utilisation de certains produits de contraste à base de gadolinium. Les différentes autorités de la santé ont rappelé qu’aucun effet nocif n’a été identifié notamment aucune preuve de toxicité neurologique n’a été attribuée à un produit à base de gadolinium. Cette problématique concerne essentiellement certains produits de contraste dits linéaires qui ont été interdits et ne sont plus utilisés. Les produits de contraste que nous utilisons (macrocycliques, tel que le Dotarem) restent disponibles et très peu concernés par cette problématique : le principe de précaution implique néanmoins de peser les indications de l’examen et de limiter la dose injectée au minimum nécessaire au diagnostic.
Où passer cet examen ?
IRM Turin
9 rue Turin, 75008 Paris
+33 (0)1 45 30 59 96
Lundi – Vendredi 09:00 – 19:30
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Microbiopsie du sein
La microbiopsie du sein est pratiquée dans le cas de la découverte d’une image dans votre sein dont la nature ne peut être déterminée par l’analyse échographique seule. Inhabituelle, par son aspect ou son évolution, un complément d’exploration par microbiopsie peut être prescrit afin de déterminer la nature de cette anomalie.
Une microbiopsie du sein consiste à prélever grâce à l’utilisation d’une aiguille creuse de petit diamètre, de petits échantillons de cette anomalie pour effectuer une analyse anatomopathologique de la lésion en laboratoire. Cette technique de prélèvement a été choisie en accord avec votre médecin prescripteur, car elle est la plus adaptée à votre cas et permettra d’établir un diagnostic.
Microbiopsie du sein : l'examen
Il n’est pas nécessaire d’être à jeun avant une microbiopsie du sein. Il est important d’apporter l’intégralité de votre dossier sénologique le jour de la biopsie. Une ordonnance vous aura été transmise lors de la prise de rendez-vous afin que vous puissiez vous munir du produit anesthésiant.
La microbiopsie du sein est un acte réalisé :
- par le médecin radiologue assisté par une manipulatrice.
- après information sur le geste et obtention de votre consentement.
- En position allongée, torse nu et grâce au contrôle échographique en temps réel de la zone à analyser. La précision du ciblage et le matériel utilisé permettent de biopsier des lésions mesurant moins de 5 mm.
- sous asepsie rigoureuse :
- Une désinfection soigneuse de la peau est réalisée.
- Un protège sonde stérile recouvre la sonde d’échographie.
- Le port de gants stériles par le médecin est systématique.
- Des aiguilles stériles à usage unique sont utilisées.
- sous anesthésie locale de la zone à prélever par de la Xylocaïne afin de garantir un geste indolore.
- après une micro-incision de la peau de 1 mm tout au plus pour introduction du dispositif de prélèvement, ne laissant pas de trace après cicatrisation.
- suivi d’un pansement simple que vous garderez 48 heures; une information détaillée sur la suite vous sera délivrée par la manipulatrice présente à vos côtés.
Le geste dure 15 minutes en moyenne . Prévoyez 45 minutes de passage dans notre cabinet . Vous sortez au décours du geste sans surveillance particulière. Une activité normale peut être reprise. Vos images sont archivées dans notre réseau.
Il n’y a pas de contre-indication à une microbiopsie du sein. En particulier il n’y a pas de risque en cas de grossesse en cours. La prise d’un traitement anti-agréant plaquettaire ou anticoagulant doit être précisée à votre radiologue, mais la réalisation de ce prélèvement ne nécessite pas d’interrompre votre traitement. Une allergie à la Xylocaïne est rare, mais doit être absolument précisée, car elle constitue une contre-indication à l’anesthésie locale classique.
Très rares. Afin de déceler et de prévenir le risque de malaise passager, une personne sera toujours présente à vos côtés durant le déroulement de l’examen. Une douleur de faible intensité peut apparaître au décours après que l’effet du produit anesthésiant se soit estompé. Celle-ci répond aux antalgiques simples. Un hématome peut rarement survenir, sans signe de gravité en particulier, en cas de prise de traitement antiagrégant ou anticoagulant : afin d’éviter ou de limiter au maximum la constitution d’un hématome, une compression de la région ponctionnée sera réalisée durant quelques minutes. Les complications infectieuses sont tout à fait exceptionnelles compte tenu des mesures d’asepsies observées. Une blessure plus profonde de la cage thoracique est exceptionnelle, car l’abord de la lésion se fait dans un plan superficiel et parallèle.
La microbiopsie mammaire est une technique simple de réalisation, peu invasive et rapide. Elle permet d’analyser la nature d’une lésion sans avoir recours à une biopsie chirurgicale. Elle fait partie des recommandations de bonnes pratiques de l’INCA. D’autre part si une intervention chirurgicale est nécessaire au décours elle aura permis de le planifier correctement.
Le prélèvement conditionné dans un pot de formol est envoyé au laboratoire d’anatomopathologie pour l’analyse spécifique. Les résultats sont adressés au médecin prescripteur sous 7 jours. Un double nous est adressé et nous nous assurons d’une concordance entre le résultat de la biopsie et l’image ciblée. En cas de discordance (lésion radiologiquement suspecte et résultat bénin) une biopsie échantillonnant plus de tissu voire une biopsie chirurgicale seront discutées avec votre médecin.
Mammographie
La mammographie est une radiographie spécialisée du sein.
Il s’agit de la technique de référence pour le dépistage du cancer du sein et le diagnostic des symptômes mammaires.
La mammographie de dépistage
Son rôle est de détecter de potentielles anomalies, à un stade très précoce, non perceptibles cliniquement. Elle permet de diagnostiquer les cancers du sein avant tout symptôme. L’objectif est de rendre éligible à des traitements moins agressifs et de réduire la morbidité et la mortalité liées au cancer du sein.
La mammographie diagnostique
Cet examen est prescrit en cas d’apparition de symptômes au niveau du sein telle qu’une masse palpable. Cet examen est identique à la mammographie de dépistage hormis quelques différences pratiques cliniques, notamment une lecture particulièrement ciblée sur la zone suspecte.
Mammographie : l'examen
Il est très important de vous munir de vos précédentes mammographies si vous en avez et tout particulièrement si elles n’ont pas été réalisées au sein de notre cabinet. Une analyse comparative est essentielle.
La mammographie ne nécessite aucune préparation particulière. Cependant, si vous avez les seins sensibles il est préférable de privilégier un rendez-vous en première partie de cycle. Les seins sont alors moins sensibles à l’examen. Il n’est pas nécessaire de venir à jeun.
Le jour de l’examen, veillez à ne pas appliquer de déodorant ni de lait corporel afin de faciliter la manipulation. Il vous sera également demandé de vous attacher les cheveux ainsi que comme pour tout examen radiographique d’ôter vos bijoux : longues boucles d’oreilles et collier.
La réalisation d’une mammographie nécessite une compression du sein pour dissocier les tissus afin de mieux détecter une anomalie potentielle et aussi réduire l’irradiation. Il s’agit d’une compression douce et progressive. Elle est réalisée par une manipulatrice spécialisée dans le domaine de la sénologie, ce qui rend la compression le plus souvent indolore.
Un bilan mammographie complet consiste en un cliché de face et un cliché oblique par sein. Une acquisition 3D, également appelée tomosynthèse, réalisée de face ou en oblique vient compléter ce bilan et permet de détecter de manière optimale les cas de cancer en particulier dans un milieu mammaire dense.
À la suite de la lecture de ces premiers clichés, des clichés complémentaires sont parfois nécessaires, de même qu’une échographie mammaire.
Notre centre est équipé d’un matériel de dernière génération composé de trois mammographes dotés de la technique 3D ou tomosynthèse ainsi que de trois échographes dédiés à la sénologie.
L’interprétation des examens est réalisée sur des écrans haute définition de 12 millions de pixels. Vos images sont archivées dans notre réseau sécurisé.
La réalisation de l’ensemble des clichés mammographiques ne dure que 5 minutes. Votre présence dans la salle d’examen est de 10 à 15 minutes, comprenant le temps de votre installation.
Comptez cependant une heure de présence au cabinet incluant le temps de consultation avec examen clinique du médecin et la réalisation de l’échographie mammaire. Vos clichés ainsi que votre compte rendu vous seront remis à la fin de votre passage dans notre centre. Un double de ces documents est également envoyé à votre médecin. Le compte rendu comportera une conclusion avec un classement BIRADS et une synthèse exposant clairement les conclusions de l’examen et l’éventuelle prise en charge nécessaire.
Quels sont les principaux facteurs de risque de cancer du sein ?
Le principal facteur de risque du cancer du sein est l’âge. 80 % des cancers du sein surviennent après 50 ans avec un pic d’incidence entre 60 et 69 ans. Les facteurs de risques familiaux s’évaluent systématiquement à l’interrogatoire. On interroge sur le type de cancer, le lien de parenté et l’âge de survenue des cancers dans la famille. Si l’on identifie des cas de cancer du sein ou des ovaires cumulés dans une même lignée parentale ou survenus à un âge précoce, on se doit d’informer la patiente et de l’orienter vers une consultation d’oncogénétique. 5 à 10 % des cancers du sein sont héréditaires. Il existe un consensus international sur la surveillance et la prise en charge des femmes à haut risque. Des facteurs de risque personnel tels qu’un antécédent de lésion atypique augmente le risque de développer un cancer du sein par rapport à la population générale et justifie une surveillance plus rapprochée.

Quel est le risque de développer un cancer du sein ?
Le risque cumulé sur la vie des femmes (hors femmes à risque) de développer un cancer du sein est de 14%.
L’irradiation délivrée durant une mammographie constitue-t-elle un risque ?
L’irradiation délivrée par une mammographie est faible. Le risque de survenue d’un cancer radio-induit est infime et sans proportion par rapport au risque de cancer du sein dans la population générale (qui est de 10%). La réduction de la mortalité liée au cancer du sein grâce au dépistage est attestée par la découverte de cancers de très petite taille guérissables.
Il ne faut cependant pas négliger son caractère irradiant et respecter les recommandations et les bonnes pratiques d’usages.
La mammographie de dépistage détecte-t-elle tous les cancers ?
Aucun test, diagnostic, n’est infaillible. Cette règle s’applique également à la mammographie. Des cancers peuvent être manqués, en particulier du fait d’une densité mammaire élevée ; c’est pourquoi un examen clinique rigoureux et une échographie mammaire sont couplés à la mammographie en cas de sein dense. En cas de symptômes apparaissant, n’hésitez pas à alerter votre médecin.
À quel rythme doit-on réaliser des mammographies de dépistage ?
La mammographie de dépistage doit être réalisée périodiquement afin de détecter de petits cancers non perceptibles cliniquement.
Une mammographie de dépistage sera indiquée tous les un à deux ans. Ce rythme varie en fonction de vos facteurs de risque ainsi que de la nature de vos seins. En fonction de ces éléments, votre médecin vous informera sur le suivi optimal.
À quel âge doit-on débuter les mammographies de dépistages ?
L’âge de début du dépistage varie selon les recommandations internationales et peut varier selon le contexte familial de la patiente.
Il y a un consensus sur le fait que toutes les femmes à partir de 50 ans doivent pratiquer des mammographies périodiques. Une extension aux femmes âgées de 40 à 50 ans est retenue par certains programmes de dépistage. Un âge minimal de 40 ans est cependant retenu.
Y-a-t-il un âge où les mammographies de dépistage ne sont plus nécessaires ?
Le cancer du sein n’a pas de limite d’âge. L’incidence du cancer du sein en France est plus élevée à 80 ans qu’à 50 ans.
Si vous êtes en mesure de supporter un traitement, dans l’hypothèse où une anomalie est détectée, il est recommandé de poursuivre le dépistage mammographique quel que soit votre âge.

Quels symptômes mammaires doivent alerter ?
- Vous palpez quelque chose d’inhabituel dans le sein : ceci n’est pas synonyme de cancer, mais un examen clinique et radiologique (mammographie et/ou échographie) doit s’en assurer ;
- Vous remarquez une modification de votre peau à type de rétraction ou de méplat ;
- Vous voyez apparaître une inflammation aiguë de la peau du sein ;
- Vous objectivez un écoulement du mamelon ou une tâche colorée sur vos sous-vêtements ;
- Vous notez des démangeaisons inhabituelles du mamelon et du sein ;
- Vous remarquez des lésions croûteuses sur le mamelon ou une invagination récente de ce dernier.
La réalisation d’un bilan de dépistage récent ne doit pas vous empêcher de consulter à nouveau si ces symptômes mammaires apparaissent dans l’intervalle de deux examens de dépistage.
Qu’est-ce que la mammographie 3d appelée tomosynthèse ?
Dernière avancée technologique dans le domaine de la mammographie, elle est acquise par un mouvement arciforme de l’anneau qui réalise plusieurs acquisitions basses doses du sein. Le logiciel reconstruit ensuite une série de coupes fine de 1 mm de votre sein.
Quel est l’avantage de la mammographie 3d appelée tomosynthèse ?
Les résultats de différentes études ont montré que la tomosynthèse permettait d’augmenter la détection des cancers de 30 à 40%. En diminuant l’effet masquant de la superposition glandulaire, la tomosynthèse a également prouvé qu’elle diminuait le nombre de faux positifs et de clichés complémentaires. Cette technique permettant l’analyse de la glande mammaire en « tranches » fines améliore significativement les compétences diagnostiques.

Est-elle responsable d’une irradiation importante ?
Non. L’irradiation délivrée par une acquisition 3D est égale ou à peine supérieure à celle d’un cliché mammographique standard, dans les limites recommandées par les directives internationales de radioprotection.
La tomosynthèse réduisant le nombre de clichés complémentaires pour des images équivoques, l’irradiation moyenne totale est inchangée.
Puis-je faire une mammographie avec des implants mammaires ?
La présence d’implant mammaire n’est pas une contre indication à la réalisation d’une mammographie. Il est au contraire nécessaire de poursuivre les mammographies dans le cadre du dépistage du cancer et aussi pour analyser l’état de la prothèse. La technique d’Eklund qui consiste à repousser la prothèse en arrière afin de ne comprimer que la glande est réalisée. Les manipulatrices sont formées à manipuler la prothèse avec douceur afin d’éliminer tout risque de rupture.
Une échographie mammaire complémentaire permettra de mieux analyser l’état de vos prothèses
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