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L’endométriose peut potentiellement toucher toutes les femmes réglées. Elle peut parfois débuter dès l’adolescence. La ménopause permet de guérir des symptômes de l’endométriose.

Les patientes souffrant d’endométriose ont souvent été victimes d’errance diagnostique ayant pour conséquence un retard diagnostic estimé en moyenne à 6 ans, il est donc nécessaire de leur offrir une prise en charge rapide.

Un certain nombre de symptômes évocateurs d’endométriose doit alerter, telles que des douleurs intenses récurrentes pendant les règles (appelée dysménorrhées), des douleurs profondes durant les rapports sexuels (appelée dyspareunies), parfois des douleurs à la défécation durant les règles, parfois des signes fonctionnels urinaires cycliques durant les règles et une infertilité avec ou sans douleur.

En cas de symptômes et d’un examen clinique évocateurs , des examens d’imagerie sont nécessaires pour établir un diagnostic positif et le cas échéant faire une bilan d’extension exhaustif des lésions d’endométriose Les deux techniques d’imagerie performantes dans le diagnostic de l’endométriose sont l’échographie pelvienne endo-vaginale, à condition qu’elle soit réalisée par un échographiste ayant l’expérience de cette pathologie, et l’IRM pelvienne. Les performances diagnostiques de l’imagerie sont excellentes pour la détection des kystes d’endométriose touchant les ovaires ainsi que pour la détection des lésions d’endométriose dites profonde. L’imagerie est moins fiable pour la détection des lésions superficielles siégeant sur le péritoine.

Comme nous l’avons déjà évoqué précédemment l’échographie pelvienne par voie endo-vaginale et l’IRM sont les deux modalités d’imagerie qui peuvent être prescrites pour rechercher une endométriose. Elles sont parfois réalisées conjointement car apportent des informations complémentaires.
La période du cycle et en particulier la période des règles n’améliore pas la détection des lésions d’endométriose, il n’est donc pas nécessaire de privilégier un moment du cycle pour réaliser les examens radiologiques.

Pour améliorer la qualité des images d’IRM pelvienne et optimiser ses performances diagnostiques, une préparation digestive simple à réaliser au domicile avant l’examen est prescrite.
Une injection de produit de contraste gadoliné est inutile pour le diagnostic d’endométriose.
Cependant une injection sous cutanée ou intraveineuse d’antipéristaltiques intestinaux (Glucagen°) est recommandée en début d’examen ; elle permet de diminuer le mouvement des anses digestifs et participe significativement à améliorer la qualité des images.

L’endométriose est une pathologie de diagnostic difficile nécessitant l’intervention de radiologues experts en endométriose comme cela est inscrit dans les recommandations conjointes de l’HAS et du collège national des gynécologues de France datant de 2017.
Au centre d’imagerie GOUMOT et Associés le Docteur Beldjord et le Docteur Benabadji sont les deux radiologues spécialisés dans le diagnostic de l’endométriose ; Cette expertise a été acquise à travers leur formation universitaire auprès de leurs maîtres ayant fondé l’imagerie de l’endométriose en France.
Notre centre est doté d’un plateau technique de pointe avec dernières versions d’échographes et d’IRM dont les performances sont excellentes dans le domaine gynécologique, nous conférant confiance et efficacité dans notre pratique.
Nous avons mis en place un circuit diagnostic « d’endométriose » pour permettre aux patientes de bénéficier de leur échographie et de leur IRM dans un délai très court.